Entreprise : les secrets d’une mise en œuvre réussie du lean management
Dans un contexte concurrentiel très prononcé, une entreprise se doit d’optimiser sa méthode de gestion managériale et d’organisation du travail. Le lean management privilégie les actions à forte valeur ajoutée pour une gestion optimale de l’entreprise. Découvrez les bases de ce concept et des techniques pour le mettre en place efficacement au sein de votre structure.
Table des matières
L’engagement de la direction : la clé pour ancrer le lean management dans la culture d’entreprise
La mise en œuvre du lean management implique une sensibilisation préalable des collaborateurs au sein de l’entreprise. Il s’agit de définir le concept qui consiste à identifier et à limiter les gaspillages afin d’améliorer les performances de la société. Le processus s’opère en cinq grandes étapes. Dans un premier temps, il convient de définir le projet ainsi que les visions d’amélioration.
À ce stade, les stratégies à mettre en place doivent concorder avec les objectifs. La seconde étape consiste en la réalisation d’un diagnostic de performances. Il s’agit de mesurer, d’observer et d’analyser la situation de l’entreprise. Les évaluations sur l’excellence opérationnelle permettent de déterminer la solution de management la plus performante et conforme aux besoins de l’entreprise.
Quant à la troisième étape, elle consiste à mener progressivement les démarches d’amélioration. Comme nous l’explique Wevalgo, l’implication des collaborateurs se fera durant la quatrième étape du processus de lean management. Enfin, il s’avère crucial de pérenniser la démarche, notamment par le biais de projets stratégiques.
L’importance de la formation et de l’implication des équipes
L’efficacité d’une approche lean management repose en grande partie sur la formation et sur l’implication des employés. Toutes les actions réalisées en ce sens visent à réduire le surstockage afin d’éviter les surcoûts. D’ailleurs, les formations favorisent l’amélioration continue des équipes tout en développant l’autonomie des employés. Il est essentiel de diffuser les principes du lean à tous les niveaux.
Former les managers au lean management, c’est leur donner les moyens de mieux comprendre les enjeux de cette approche. Ils disposeront ensuite des capacités nécessaires pour implémenter le concept au niveau de leur équipe respective. Hormis les objectifs en termes d’efficacité et de réduction des coûts, ce style de management contribue à valoriser les compétences et les qualités de chaque collaborateur.
Vers une optimisation continue grâce au lean management
Les stratégies adoptées dans le cadre du lean management visent à une amélioration continue de la performance d’une entreprise. Cette approche conduit à la satisfaction du client et au raccourcissement des délais. En d’autres termes, le lean management répond aux objectifs en termes de qualité et de rentabilité. L’optimisation continue qui résulte de cette stratégie engendre de nombreux avantages.
Ce concept est basé sur la réduction des coûts et sur l’amélioration de la qualité des produits et des services de l’entreprise. Cette méthode de gestion managériale encourage la flexibilité et la polyvalence des collaborateurs. Ces derniers s’adaptent plus aisément aux nouvelles méthodes de production et aux fluctuations des demandes. La mise en œuvre du lean management requiert l’adoption des bonnes pratiques.
Il est alors important de faire le tri et d’éliminer le superflu afin de déterminer les sources de dysfonctionnement. S’ensuit le rangement des outils de travail (documents, fichiers, dossiers) pour gagner en temps et en énergie. Le lean management prône également le principe du nettoyage et de l’entretien de l’environnement de travail. Le concept implique aussi la standardisation des outils et la correction des erreurs. Ces actions incontournables permettent à l’entreprise de progresser de façon continue.
Établissez des indicateurs clés pour guider les améliorations dans votre entreprise
Une entreprise ayant implémenté le lean management vise la maximisation de la valeur, la réduction du gaspillage et l’amélioration continue des actions. Toutefois, la mise en place de repères s’impose pour mieux évaluer l’atteinte des objectifs de croissance. L’accent est notamment mis sur les indicateurs de sécurité :
- taux de fréquence (TF),
- taux de gravité (TG),
- indice de fréquence (IF).
Les indicateurs de coût sont requis pour mieux jauger les dépenses directes et indirectes. Il s’agit entre autres du coût de production par unité, du coût de main-d’œuvre par produit ou encore du coût logistique global. Quant à la qualité du produit, elle est évaluée en fonction du taux de rendement au premier passage, du taux de rejet et du taux de rebut. Les indicateurs d’efficacité globale des équipements (OEE) demeurent essentiels.
Nous pouvons citer le taux d’utilisation des machines, le taux d’efficacité des machines et le taux de produits conformes. La pérennité d’une gestion managériale et d’organisation du travail se mesure au gain de temps réalisé. Pour ce faire, il faut tenir compte des indicateurs de temps de cycles de production, de temps de rotation des stocks, de temps d’arrêt des machines.
Par ailleurs, les indicateurs comme le taux de satisfaction client, le Net Promoter Score ou le taux d’effort client mesurent la satisfaction de la cible. Le retour sur investissement est déterminé en fonction du coût d’acquisition client, de la valeur de vie client, du rendement des actifs. La satisfaction des salariés prime également. Elle est mesurable grâce au taux de rotation du personnel, au taux de mobilisation des employés ainsi qu’au taux de recommandation net des employés.