Vendre son commerce étape par étape
Comme dans la location, faire l’état des lieux d’une vente d’un commerce est l’une des démarches les plus importantes pour clore le dossier. L’objectif état de garantir une excellente protection au propriétaire-bailleur et à l’acheteur. Toutefois, comment se passe la vente d’un commerce ?
Table des matières
Les étapes primaires pour réaliser la vente d’un commerce
Bien connaître sa valeur
Avant même de signer une promesse de vente, le vendeur doit connaître la valeur de son commerce de manière réaliste. Cette étude se portera surtout sur :
- les ventes effectuées ;
- les créances en cours ;
- les plus-values faites ;
- l’inventaire du stock.
Vérifier l’état de ses finances
Outre l’état du logement, l’acquéreur du fonds de commerce va aussi vérifier l’exploitation de votre activité et vos finances. Dans l’idéal donc, le propriétaire du FDC ou Fonds de Commerce doit se faire accompagner d’un expert-comptable pour mettre en avant l’état financier et la rentabilité de l’entreprise avant toute vente immobilière. Du côté du revendeur et propriétaire des lieux, il est impératif de faire preuve de rigueur également, car il est nécessaire de vérifier la solvabilité de l’acquéreur.
Etat des lieux vente : comment ça se passe pour votre bien immobilier ?
Un état des lieux vente doit normalement être réalisé en présence des deux parties (locataire-bailleur, acheteur-vendeur). Il doit être établi lors de la remise des clés. Cependant, il est possible de faire appel à un huissier de justice ou un agent immobilier (lequel enverra aux acquéreurs et aux vendeurs une copie du document via lettre recommandée avec accusé de réception). Les dépenses engagées pour établir un état des lieux doivent être partagées entre les deux parties. Chaque pièce doit être vérifiée afin de déterminer les éventuelles dégradations et la vétusté des lieux. D’ailleurs, cet examen pièce par pièce aide à se protéger des vices cachés. Avant une vente immobilière donc, il est essentiel de vérifier :
- les appareils électriques ;
- les compteurs ;
- les revêtements de sol et de mur ;
- les plafonds ;
- les portes et les fenêtres ;
- les installations sanitaires…
Le document sera ensuite annexé à l’acte de vente. Vous en saurez plus sur l’état des lieux vente sur protexo.fr.
Préqualifier ses acheteurs
La reprise d’entreprise demande une certaine somme. Il est assez fréquent qu’un acheteur potentiel ne soit pas dans la possibilité de financer son rachat. Ainsi, il faut toujours prendre le temps de préqualifier ses acheteurs et de vérifier ses solvabilités. Le repreneur doit en effet bien se marier avec la culture de votre entreprise. Cela lui permettra de perpétuer votre business.
Savoir stimuler ses ventes
L’achat de fonds de commerce se fait plus aisément si les bénéfices sont clairement mis en avant. Ce n’est pas quand vos ventes baissent qu’il est temps de revendre votre entreprise. Le repreneur ne sera pas enthousiaste si un seul client représente 25 % de votre chiffre d’affaires. Si besoin est, il faut élargir sa clientèle et stimuler ses ventes par le biais d’offres promotionnelles ou d’actions marketing.
Mettre de l’ordre dans tous ses contrats
De l’annonce de la vente du commerce à la signature de l’acte de vente, un contrat de cession doit faire face à de nombreuses considérations légales. Parmi celles-là, on retrouve :
- la commercialisation et l’achat d’actifs ;
- l’évaluation de vos biens mobiliers ;
- le contrat de bail ou de location.
Il est également nécessaire de fournir un accord stipulant la non-concurrence, un listing de tous les actifs et une copie des contrats de travail avec vos salariés. Généralement, un contrat peut stipuler que le propriétaire initial peut avoir le rôle de conseiller pendant une courte période pour fluidifier la transition.