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Quelles sont les formalités nécessaires à la création d’un cabinet de kinésithérapeute ?

Le 15 juillet 2021

Un cabinet de kinésithérapeute est destiné aux personnes qui ont des problèmes de santé tels que des troubles de la motricité ou du mouvement. Les personnes qui prennent en main ces patients sont appelées masseurs-kinésithérapeutes. Ces derniers ont pour fonction d’effectuer les examens de santé nécessaires sur les patients et de faire les traitements manuels ou à l’aide d’appareils. Ils peuvent adapter des techniques différents comme les étirements, les massages, les applications de courants électriques, etc. Cette profession est régie par un Ordre Professionnel. Les cabinets de kinésithérapeute doivent respecter quelques règles qui sont mentionnées dans un Code de Déontologie pour pouvoir obtenir une autorisation d’ouverture.

Quelles sont les formalités à suivre pour ouvrir un cabinet de kinésithérapeute ?

Il existe quelques formalités obligatoires à suivre avant de pouvoir ouvrir un cabinet de kinésithérapeute. La première étape consiste à rédiger des statuts. Ce dernier doit mentionner l’objet social du cabinet de kiné.

La rédaction d’un statut pour ouvrir un cabinet de kinésithérapeute est imposée par l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes ; les créateurs ne peuvent donc pas choisir librement l’objet social de leur cabinet de kinésithérapeute. Généralement, l’objet social est l’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute. Une société qui exerce une autre activité peut être difficilement inscrite au tableau de l’ordre.

Lorsqu’un cabinet de kinésithérapeute s’ouvre, cela doit être légalement annoncé dans un journal d’annonces légales. Les mentions obligatoires qui doivent figurer sur l’annonce sont : la forme juridique de l’entreprise, l’objet social, la date de création du cabinet de kiné, l’adresse du siège, l’identité du dirigeant.

Il faudra ensuite envoyer tous les dossiers nécessaires au Tribunal de Commerce du lieu du siège social du cabinet de kiné. Les dossiers nécessaires sont : les statuts de la société, une déclaration des bénéficiaires effectifs, un exemplaire qui atteste la parution de l’annonce légale, une attestation d’absence de condamnation pénale (ou déclaration de non-condamnation), un formulaire TNS, un formulaire MO (qui inscrit le siège social, la forme juridique, l’activité exercée, le dirigeant, etc.), une copie du diplôme de chaque associé. Un pouvoir est nécessaire si les formalités sont confiées à un mandataire.

Lorsque le greffe reçoit tous les dossiers nécessaires, il délivre un extrait Kbis provisoire. Ce document est considéré comme une carte d’identité de la société. Grâce à ce document, le créateur de la société peut effectuer une demande d’inscription au tableau de l’ordre. C’est après des sessions différentes que l’ordre des kinésithérapeutes prendra la décision d’inscrire ou de ne pas inscrire la société au tableau de l’ordre.

Seules les entreprises inscrites reçoivent un numéro d’inscription qui leur permet de retourner au greffe. L’ordre des kinésithérapeutes délivre un document qui atteste cette inscription. À l’aide de cela, la société peut être immatriculée définitivement par le greffe. Le cabinet de kinésithérapeute reçoit alors un Kbis définitif (mentionnant les points importants de la société comme le dirigeant, l’activité exercée, le siège social, le dirigeant, etc.).

Une fois que toutes ces formalités ont été suivies, le cabinet de kinésithérapeute a le droit d’ouvrir et d’exercer son activité.

Quelles sont les conditions nécessaires pour être kinésithérapeute ?

Il existe plusieurs conditions à respecter pour pouvoir exercer le métier libéral de kinésithérapeute. Le plus important est l’obtention d’un diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute. Il est illégal d’ouvrir un cabinet de kinésithérapeute sans diplôme. Il est également nécessaire de le faire enregistrer sur une liste de départements qui inscrit tous les masseurs-kinésithérapeutes. La procédure d’enregistrement consiste à contacter l’Agence Régionale de Santé compétente. Grâce à cette liste, les patients seront en mesure de connaître les professionnels qui sont les plus proches de chez eux.

Il existe également d’autres conditions à remplir avant de pouvoir exercer le métier libéral de masseur-kinésithérapeute, la condition d’honorabilité en fait partie. Les personnes qui ont fait l’objet d’une suspension ou d’une interdiction d’exercice d’activité de kinésithérapie ne doivent pas aller à l’encontre de cette loi, au risque de mettre en danger la santé des patients et d’être sanctionné par la loi.

Dans certains cas, il est possible de cumuler le métier libéral de masseur kinésithérapeute avec une autre activité, cela est appelé cumul d’activité. Il faut savoir que ce cumul n’est pas toujours possible. C’est le cas lorsque l’autre activité provoque des répercussions sur la moralité, l’indépendance et la dignité du kinésithérapeute. Le cumul est également impossible lorsque l’autre activité tire profit des prescriptions faites aux clients du masseur-kinésithérapeute.

Se souscrire à une assurance peut également être une bonne idée pour fidéliser les clients. Les patients ont tendance à faire confiance aux cabinets de kiné qui sont protégés par une assurance.

Une aptitude physique est nécessaire pour pouvoir exercer le métier libéral de masseur kinésithérapeute. Il ne faut surtout pas qu’il soit sujet à une infirmité ou une maladie qui peut exposer ses patients à des risques.

Quels sont les conseils à suivre pour ouvrir un cabinet de kinésithérapeute ?

Afin de garantir le bon développement de son cabinet, un kinésithérapeute doit mettre en pratique un certain nombre de conseils.

Tout d’abord, il faut commencer par trouver le lieu d’installation idéal pour le cabinet de kinésithérapie. Il s’agit des endroits bien fréquentés par les gens. Cela permet d’attirer la clientèle. Il faut également effectuer une étude de marché de la ville choisie ; les études doivent porter sur le nombre des concurrents potentiels, le nombre d’habitants, les zones les plus fréquentées, etc. S’installer dans un désert médical qui est subventionné par l’État peut également permettre à la société d’obtenir une aide afin de commencer la carrière.

Il peut également être intéressant de reprendre le cabinet d’un masseur-kinésithérapeute à la retraite. Il est possible que le coût de l’installation soit plus élevé que la création d’un nouveau cabinet de kinésithérapie, mais cela permet d’avoir une clientèle dès le début des activités.

Ensuite, il est aussi plus judicieux d’ouvrir un cabinet avec l’aide de plusieurs kinésithérapeutes. Cela enrichit les compétences du cabinet qui permettra d’attirer plus rapidement de nouveaux clients.

Pour devenir un véritable cabinet professionnel en kinésithérapie, il est important de savoir gérer son activité et de s’organiser (surtout lors des rendez-vous avec les patients). Ces critères permettent à la société de satisfaire ses patients et de devenir plus rentable. C’est pour cette raison qu’il ne faut pas hésiter à travailler avec un secrétaire médical qui aura pour mission d’accueillir les patients et de gérer les tâches administratives de la société.

Il est également très important de savoir faire la promotion de son cabinet de kiné. La meilleure promotion se fait généralement de bouche à oreille. Le cabinet peut aussi distribuer des cartes de visite à ses clients. Pour multiplier les opportunités professionnelles des cabinets de kinésithérapie, les dirigeants du cabinet peuvent assister à des conférences ou des congrès. Il ne faut pas hésiter à partager ses compétences à ceux qui en ont besoin, afin de dégager une bonne image auprès des audiences.

Antoine B.

Consultant en entreprise, Antoine accompagne les dirigeants dans les prises de décisions stratégiques de leurs structures professionnelles. Il effectue entre autres des diagnostics internes, externes et met en place les stratégies les mieux adaptées pour garantir le bon développement des entreprises de ses clients. L’identification des forces, des faiblesses et des menaces compte parmi ses nombreuses missions.